La santé par la nature
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Brûlures d’estomac et reflux acides (vision allopathique)

Dans les deux premiers articles, j’ai défini deux tendances que l’on observe dans la société. Il y a celle des JARDINIERS où fleurit effectivement la notion de jardin, donc celle de l’importance du « terrain ». Cette tendance et son opposé, son antithèse, celle des POMPIERS (vision allopathique et chirurgicale, urgence en tout domaine), reflètent deux réalités de notre société. Selon la situation où encore la vision où la compréhension des choses, on s’adresse à l’une ou à l’autre, dans le domaine de la santé, de la psychologie et même au niveau éducationnel et social. Prenons un exemple très concret, dans le domaine de la santé : les brûlures d’estomac, les reflux acides, un inconfort qui affecte beaucoup de gens. On veut éteindre le feu et, c’est le cas de le dire, on s’adresse aux « pompiers ». Il faut agir vite et soulager rapidement. La solution : prescription d’inhibiteurs de la pompe à protons, des molécules chimiques très puissantes qui réduisent la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac (NEXIUM (esoméprazole), PREVACID (lansoprazole)), ou encore prescription de « bloqueurs H2 », ZANTAC, TAGAMET, PEPCID, qui réduisent la production d’acide chlorhydrique, ou encore de MAALOX ou de GAVISCON. Il y a bien sûr des cas où l’urgence peut dicter ce genre de réflexe. Mais qu’arrive-t-il avec le temps, si l’on n’enseigne aucunement à jardiner son mode de vie pour améliorer la situation? Voici l’extrait d’un article paru dans La Presse du 27 décembre 2006, qui parle par lui-même :

« Prendre des inhibiteurs de la pompe à protons, médicaments prescrits contre les brûlures d’estomac, augmente significativement les risques de fracture de la hanche chez les plus de 50 ans, selon une étude publiée par la Revue de l’Association Américaine de Médecine. Ses auteurs ont examiné les dossiers médicaux de plus de 145 000 patients en Angleterre. Conclusion : les patients ayant pris des inhibiteurs de pompe à protons (comme Inexium) pendant plus d’un an avaient un risque de se fracturer la hanche supérieur de 44% à celui des non-utilisateurs. Ceux ayant pris ces médicaments à forte dose pendant plus d’un an avaient même 2,5 fois plus de risques de se casser la hanche que les autres. Un autre type de médicaments augmente lui aussi les risques, mais dans une moindre mesure. Il s’agit des antiulcéreux antihistaminiques H2 (comme Tagamet et Pepcidac). (Associated Press) »

De plus, le journal de l’Association Médicale Canadienne a publié le 11 juin 2004, un communiqué relativement à un article de recherche sur la présence de c. difficile dans un hôpital universitaire de Montréal. L’analyse a démontré que la diarrhée causée par la c. difficile était reliée de manière importante à l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, à l’administration de trois antibiotiques ou plus et à l’admission à l’hôpital. Ce qui donne à réfléchir.

Nous verrons dans le prochain article, comment « jardiner » cette situation avec l’approche de la médecine alternative, principalement de la naturopathie.

Johanne Verdon, ND.A.
Membre de l’ANAQ
Comité médiatique